« J’ai découvert que les insectes sont des petites merveilles ! »

Didier partage son expérience du programme de sciences participatives « Spipoll ».


Didier durant une session d’observation SPIPOLL


Comment avez-vous connu les sciences participatives ?

J’ai connu les sciences participatives sur Internet, grâce à un projet qui permettait de classifier les galaxies à travers des photos. Puis, il y a trois ans, j’ai lu un article qui parlait de « Spipoll ». Je me suis inscrit et cela m’a tout de suite passionné.

Comment ont été vos premiers pas dans le Spipoll ?

Au départ, on fait beaucoup d’erreurs, mais on se rend vite compte qu’il y a un esprit de bienveillance au sein de la communauté de participants. La communauté sait bien qu’au début on se trompe beaucoup, c’est normal. J’ai découvert une ambiance vraiment conviviale. On regarde les collections des autres, on commente les participations et on s’auto-corrige. En plus, il y a de très belles photos !


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Où avaient lieu les observations ?

Au départ, je faisais des observations surtout en vacances, on a plus de temps. Je partais dans le midi de la France, où il y a une variété d’insectes vraiment extraordinaire. « Spipoll » repose sur la prise de photos des insectes, on peut le pratiquer partout. Je pense que mon intérêt pour les sciences participatives a été alimenté aussi par la multitude de collections qu’on a la possibilité de réaliser et d’observer sur la plateforme web. J’habite à Reims et regarder les photos des autres participants m’encourage aussi à continuer : je découvre plein d’espèces et de variétés même en étant chez moi.

Qu’est-ce que les sciences participatives ont apporté dans votre vie ?

Les sciences participatives changent la façon de se comporter, de se rapprocher de la nature. Par exemple, j’habite en ville et je n’ai pas de jardin, mais j’ai une petite cour, ainsi, j’ai installé un hôtel à insectes. Il y a des abeilles qui viennent pendant le printemps, c’est sympa ! À force de regarder les insectes, notre regard change. Presque personne n’aime ces petites bêtes En les observant, on les aime de plus en plus. On s’aperçoit que ce sont des petites merveilles, tout est tellement minuscule, tellement précis et parfait, c’est magnifique !
Participer à des programmes de sciences participatives apporte des connaissances et des compétences spécifiques : insectes ou oiseaux… chacun peut trouver son centre d’intérêt ! En participant, on a conscience d’apporter quelque chose à des scientifiques qui n’ont pas le temps de tout voir, d’être partout… Si on peut les aider, c’est toujours positif et motivant !

Comment votre participation à Spipoll a évolué ?

Maintenant, j’ai l’impression d’ apporter ma connaissance sur l’identification des collections des autres participants, au sein de la communauté. Quand il y a un nouveau qui arrive on peut l’aider, cela l’encourage. Il est primordial d’avoir une communauté avec laquelle échanger. Les insectes sont un sujet particulier qui n’est pas apprécié par tout le monde. Grâce à Spipoll on peut en parler librement !

En observant les insectes, on se rend compte que ce sont des petites merveilles 

Didier, participant Spipoll

Pour en savoir plus : Projet Spipoll

Crédit photo : Didier


Publication réalisée par Roberta Roscia