Marie-Amélie nous raconte ses apprentissages durant sa participation au projet de sciences participatives, « Mission Hérisson ». Un plaisir partagé avec son fils Paul pour mieux connaître la faune qui nous entoure et pour participer à la préservation des hérissons ! Le témoignage de Marie Amelie, (participante Mission Hérisson).
Comment avez-vous connu les sciences participatives ?
J’ai toujours été en lien avec le domaine culturel, les bibliothèques, les chercheurs, les bases de données… Ainsi, je connaissais les sciences participatives, mais je n’avais jamais participé à un projet avant « Mission Hérisson ». Ce programme m’a intéressée car le protocole proposé n’était pas contraignant. De plus, on pouvait y participer de manière ponctuelle, un grand avantage en matière de liberté de participation.
En quoi consiste la participation à Mission Hérisson ?
L’objectif du projet est simple : installer un tunnel et de la nourriture pour observer les hérissons. Je participe à « Mission Hérisson » avec mon fils Paul (il a 8 ans). Il est vraiment actif sur le projet ! C’est lui qui prépare tout : la petite gamelle de nourriture, l’encre… En ce qui concerne la confection et l’installation du tunnel, nous avons opté pour le tunnel préconisé par la LPO. Il est facile à construire et nous l’avons positionné comme il était conseillé, en bordure de parcelle. En revanche, c’est moi qui le pose car on l’installe derrière un rosier, donc il s’agit d’une action un peu acrobatique ! Dès le premier matin, nous avons eu des résultats. Nous avons découvert ensemble les premières empreintes mais aussi celle d’autres petits mammifères qui vivent dans notre jardin.
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Est-ce que les sciences participatives vous ont permis d’améliorer votre connaissance sur la nature et la faune ?
Grâce à mission hérisson, nous avons appris à reconnaître les empreintes de ces petits animaux, car avant on ne les connaissait pas. Maintenant, nous pouvons les comparer et mieux connaître la faune qui nous entoure. Participer à « Mission Hérisson » nous a apporté de réelles connaissances sur les petits mammifères. Personnellement, je m’intéressais plutôt aux plantes, mais grâce aux sciences participatives, j’ai un regard un peu plus précis et scientifique sur la faune.
Qu’est-ce que les sciences vous ont apporté personnellement ?
Je suis vraiment contente de participer à ce projet, non seulement pour les connaissances que cela m’apporte, mais également pour la protection de l’environnement. J’ai même écrit un petit article à ce propos, sur un blog que je partage avec des collègues et j’en parle beaucoup autour de moi. Il y a beaucoup de personnes qui sont intéressées ! Certes, la recherche sur les hérissons est un premier pas, mais c’est important d’aller plus loin, d’en parler, et d’en faire comprendre les enjeux. C’est pourquoi je trouve qu’il est important de pratiquer les sciences participatives à l’école. Il y a du travail pour sauver la planète !
Ce projet est vraiment instructif : l’aspect environnemental est aussi important que la découverte !
Marie Amelie, (participante Mission Hérisson)
Pour en savoir plus : Découvrez Mission Hérisson
Publication réalisée par Roberta Roscia